L’agent Carter au service, secret, de l’Amérique

Les super-héros sont partout. Très présents en 2015, ils le seront encore plus en 2016. En prélude au Comic-Con de San Diego, qui ouvre ce 9 juillet, focus sur ces quelques humains qui leur filent un coup de main.

Apparue en janvier dernier, lors de la pause hivernale de la saga Agents of Shield, la mini-série Agent Carter** fait également partie de l’univers Marvel.
Elle met en scène le personnage de Peggy Carter (Hayley Atwell) découvert dans le film Captain America et dans sa suite : « Captain America : le soldat de l’hiver ».

Ecrite par Christopher Markus et Stephen McFeely, scénaristes du film, la série se penche sur le destin de l’agent oeuvrant au sein de la Section scientifique de Réserve (SSR ou Strategic Scientific Reserve), 1ère agence secrète des renseignements américains, juste après le décès de son célèbre fiancé.

Comme Agents of Shield dont elle est une déclinaison, Agent Carter se penche sur le destin d’êtres humains héroïques, des hommes et des femmes qui tentent de défendre leur pays au péril de leur vie, dans l’ombre des super-héros. Ils ont donc en commun avec ces derniers un certain nombre d’idéaux et de valeurs.

Pour l’agent Carter, les missions sont d’autant plus compliquées à mener qu’elle est forcée de travailler sous couverture, sans attirer l’attention de ses collègues, méfiants et condescendants.
Outre son profond chagrin, l’agent Carter, doit en effet affronter le machisme ordinaire de ses collègues, de retour du front, qui voudraient la cantonner dans des tâches subalternes. Une situation contre laquelle la jeune femme peine à trouver les bonnes ripostes.

Cette première saison (en 8 épisodes) se concentre sur l’une des premières enquêtes de l’agent Carter. On la suit alors qu’elle tente de retrouver les inventions funestes d’Howard Stark (Dominic Cooper), l’une de ses vieilles connaissances. Tombés dans de mauvaises mains, ces joujoux technologiques pourraient en effet causer de sérieux dégâts. Pour déjouer les plans de cette bande de malfrats, elle dispose de l’aide du majordome d’Howard Stark : le très protocolaire Edwin Jarvis, campé par le flegmatique James D’Arcy.

Les huit épisodes se prolongent et se répondent pour former ce qui pourrait s’apparenter à un seul et unique (très) long métrage. Avec son look de classique du 7e art (l’action se déroule en 1946), la série offre un joli moment d’évasion, mêlant savamment une solide pincée d’humour, une bonne dose d’action et une subtile description des moeurs d’une autre époque.

Satisfaite des audiences de cette 1ère saison, ABC a choisi de renouveler la série pour une saison 2 plus longue (10 épisodes) qui délaissera New York pour mettre le cap sur Los Angeles. L’enquête tournera autour du risque représenté par l’arme atomique pour la planète.

Un poster de cette nouvelle saison de la série vient d’ailleurs d’être édité à l’occasion de l’International Comic Con de San Diego (qui se tiendra du 9 au 12 juillet) ; elle illustre cette nouvelle localisation (rebaptisée Hollywoodland), attendue en janvier 2016.

Source : La loi des séries du 07/07/15 par KT



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