Hayley Atwell, actrice britannique

À peine quelques mois après la fin de la série Agent Carter, la comédienne Hayley Atwell était de retour dans une nouvelle série débutant le 3 octobre dernier : Conviction.

Loin de Peggy Carter !

Atwell prend les traits de Hayes Morrisson, une jeune avocate prodigieuse, fille d’un ancien président. Son attitude « je-m’en-foutiste » fait d’elle une femme problématique. Scandale par dessus scandale, on la retrouve dès la première scène en prison. Un ami de la famille, Connor Wallace (Eddy Cahill), la sort de l’embarras en lui offrant un poste avec le CIU (Conviction Integrity Unit).

Cette unité spéciale enquête sur des dossiers où les accusés auraient été faussement condamnés. Leur but : rétablir la justice dans la ville de New York. L’équipe est constituée de Tess Larson (Emily Kinney), Sam Spencer (Shawn Ashmore), Maxine Bohen (Merrin Dungey) et Frankie Cruz (Manny Montana).

Personnages solides, développement trop rapide
Cet épisode pilote nous donne une vue d’ensemble sur les différents personnages. On en découvre sur eux, mais le texte laisse entendre qu’ils ont tous leurs secrets. Comme Hayes, ils sont imparfaits, problématiques, mais essentiellement humains.

Hayley Atwell épate encore les foules. Fidèle à son habitude, elle possède un parfait contrôle de ses émotions et les incarne avec une justesse époustouflante.

Cependant, Conviction est loin d’offrir une performance parfaite. Chaque épisode se déroulera sur cinq jours (comme chaque dossier du CIU). D’ailleurs, le montage est conçu de façon à rappeler le temps qui passe. Grâce à ces effets, on ressent le même énervement que l’équipe face à l’approche de la date limite. Malheureusement, il donne aussi l’impression que tout se passe trop vite. Évidemment, l’idée d’un pilote est de vendre un projet en nous donnant l’eau à la bouche, en ce sens Conviction a certainement rempli son mandat.

Source : Geekbecquois du 07/10/16 par Dominique Gagnon