Sous le charme d’Agent Carter…

C’est la pause hivernale d’Agents of SHIELD, alors Marvel Studios devaient bien sûr décocher une autre corde de son arc. Ils nous offrent Agent Carter, mini-série de huit épisodes, qui s’inscrit dans la continuité du film Captain America sur la vie de Peggy Carter à la mort de Steve Rogers. C’est de la classe des années post-guerre, une femme émancipée devant un parterre d’hommes misogynes, un petit filtre pour faire revivre l’époque. De toute façon, la seule chose à sauver dans le premier de Captain America à mes yeux était Peggy Carter. J’en attribue tout le mérite à la présence de Hayley Atwell. Et une série centrée autour de ce personnage ne pouvait qu’avoir du potentiel. La mini-série a le charme anglais à son avantage, non seulement Atwell mais aussi James D’Arcy. Je veux être claire, je ne m’y connais rien en Marvel. Pour moi, ce sont des super héros un peu trop héroïques, avec des super pouvoirs, parfois pas, je ne connais pas leurs relations ou quoi. Mais ce que j’apprécie chez Carter, c’est sa normalité et son côté Bond au féminin, et j’ai envie de dire qu’on n’a même pas besoin de connaître l’univers de Marvel pour suivre Agent Carter qui est une excellente surprise.

J’aime beaucoup l’ambiance qui se dégage de ces deux premiers épisodes. Visuellement intéressant, même si c’est une série d’ABC, on sent qu’il y a une véritable volonté de paraître authentique derrière. Et même les « effets » sont plutôt pas mal, on n’a pas trop mal aux yeux devant les CGI. Ça frôle le film noir, avec des touches d’humour. « Now Is Not The End » résume très bien l’esprit de Peggy après la perte de Captain America, sa reconstruction, ses capacités gâchées, elle cherche à donner un sens à sa vie… Grâce à ça, ils ont inséré des séquences du film, qui jouent bien leur rôle de rail de lancement. Au final, l’épisode était bien trop court ! Il y a de l’action bien pensée (et même sur fond vert, pour la télévision ça reste admirable), une petite touche d’émotion (la fragilité émotionnelle de Carter même si elle essaye de donner le change), et une bonne dose d’espionnage (avec les accessoires d’époque). Rien à voir avec Agents of SHIELD qui a des saisons de 22 épisodes et qui a une tripotée de personnages qu’il faut soutenir. Avec ce début de mini-série, on pose les fondements d’une suite qui s’annonce plus feuilletonnante.

Okay, l’histoire est un peu facile, Howard Stark (toujours interprété par Dominic Cooper qui fait des apparitions) est accusé de trahison pour avoir vendu ses armes à l’ennemi. Il demande à son amie Peggy Carter de laver son nom. Même si c’est simpliste, c’est efficace, c’est la porte ouverte aux inventions en tout genre, à l’intérêt même de Carter. Elle, bien sûr, se retrouve après la guerre, « agent » au sein de la cellule du SSR (Strategic Scientific Reserve) qui la prenne un peu pour… une femme. « I didn’t know our government had such good taste in secretaries. What’s your name darling ? – Agent. » Et c’est l’une des autres raisons pour laquelle Atwell est excellente, elle ne se fait pas marcher dessus, mais en gardant cette féminité propre des années 40 (ça fait plaisir de voir un personnage féminin aussi impressionnante). On a pu lire que c’était sûrement l’ancêtre de Sydney Bristow, mais en tant qu’espionne, Carter se démarque par son improvisation plus originale (et ses petits gadgets ont plus de style), et en tant que personne, ce n’est pas une Calimero.
Bon, les personnages secondaires s’annoncent sympathiques aussi, malgré la caricature de celui de Chad Michael Murray en fédéral imbu de lui-même qui se prend pour un beau gosse et qui veut sa femme à la maison. Ça fait plaisir de revoir Enver Gjokaj dans un rôle plus récurrent depuis Extant :’). James D’Arcy apporte l’humour british, et ça allège un peu l’atmosphère. Je sens que Lyndsy Fonseca va avoir un rôle plus important à jouer, parce qu’on n’embauche pas quelqu’un qui sait se battre pour un rôle de serveuse de diner. Et j’ai hâte de voir arriver Bridget Regan.

Bon, sinon, de chez Marvel, il y a Daredevil qui sort en avril…

Source : Keep flying and stay shiny du 10/01/15



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A propos de Hayley Atwell, actrice britannique
Hayley Atwell, née le 5 avril 1982 à Londres, Angleterre, est une actrice britannique. Après plusieurs téléfilms, elle obtient son premier rôle au cinéma dans Le Rêve de Cassandre de Woody Allen aux côtés d’Ewan McGregor et Colin Farrell. En 2008, elle apparait dans The Duchess avec Keira (…)
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