Hayley Atwell, actrice britannique

Même si la chose la plus intéressante à propos de Disney Plus Et si… ? La série est la manière dont elle est positionnée pour mettre en valeur l’étendue du multivers de Marvel. Dans sa première saison, la série avait l’impression de jouer en toute sécurité en se concentrant principalement sur une poignée de personnages et d’histoires légèrement remixés que nous avions déjà découverts. écran. Dans une certaine mesure, il en va de même pour Et si… ?La deuxième saison récemment publiée, dont les neuf épisodes sont diffusés quotidiennement dans la perspective d’une finale le 30 décembre. Mais à mi-chemin, Et si… ? la deuxième saison commence vraiment à le faire sortir du parc en mettant en lumière un nouveau personnage autochtone et son combat contre le colonialisme de peuplement.

Alors que la plupart des films et émissions de Marvel se concentrent désormais sur la façon dont le multivers s’effondre, il semblait un peu dépassé de voir les premiers épisodes de Et si… ? saison deux en réfléchissant à des questions telles que « et si Nebula (Karen Gillan) rejoignait le Nova Corps » et « et si Happy Hogan (Jon Favreau) sauvait Noël en devenant Hulk ? Opposer un adolescent Peter Quill (Mace Montgomery Miskel) à une équipe de Avengers des années 80 a donné lieu à des séquences d’action intelligentes, tout comme la rencontre d’Iron Man (Mick Wingert) avec le grand maître (Jeff Goldblum) à Sakaar. Ces épisodes étaient pleins d’action, mais chacun d’eux ressemblait au genre d’histoire qui aurait pu contenir davantage de punch narratif lorsque Tony Stark ou le Thanos original (Josh Brolin) étaient encore en vie.

Dans ces premiers épisodes, Et si… ? se sent également coincé dans le passé du MCU, comme s’il essayait de sauvegarder toutes les fascinantes expérimentations multiversales pour les projets d’action réelle de Marvel. Mais tout commence à changer une fois que le capitaine Peggy Carter (Hayley Atwell) apparaît et que l’une des Infinity Stones trouve une nouvelle maison dans l’Amérique du Nord précoloniale.

Capitaine Carter et une variante de Steve Rogers.

Malgré Et si… ? étant une série d’anthologies et le Watcher (Jeffrey Wright) insistant sur le fait qu’il n’est pas fan des suites, la saison deux finit par se concentrer sur quelques personnages de la première saison, comme le capitaine Carter et une version déformée de Doctor Strange (Benedict Cumberbatch) d’une manière qui cimente la série comme étant plus qu’un simple véhicule pour ressasser de vieilles histoires du MCU.

Bien que le capitaine Carter passe au grand écran dans Doctor Strange dans le multivers de la folie était un signe précoce de la mesure dans laquelle les projets d’animation et d’action réelle des studios Marvel pouvaient se croiser, sa mort dans le film donnait l’impression que le camée d’Atwell aurait pu être une cascade ponctuelle destinée à amener les gens au cinéma. L’épisode « Et si… le capitaine Carter combattait l’Hydra Stomper ? » n’apporte pas Multivers de la folie » Le Capitaine Carter est revenu à la vie. Mais cela renforce l’idée qu’elle – une version de Peggy Carter qui devient un super soldat au lieu de Steve Rogers (Josh Keaton) – est un personnage que Marvel veut exister en tant que partie importante de l’identité de marque du MCU.

« Et si… le capitaine Carter combattait l’Hydra Stomper ? » emprunte des rythmes à des films comme Capitaine Amérique : Le Soldat de l’Hiver et Veuve noire car il associe le capitaine Carter et une variante de Black Widow (Lake Bell) pour affronter l’assassin soumis au lavage de cerveau le plus meurtrier de la salle rouge. Plutôt que le Soldat de l’Hiver, c’est un Steve Rogers perdu depuis longtemps et soumis à un lavage de cerveau qui pilote l’armure Hydra Stomper envoyée en mission secrète par la Salle Rouge pour éliminer des cibles comme Bucky Barnes (Sebastian Stan). Bien que Peggy soit plus que capable d’affronter Steve au combat, l’épisode montre clairement que leur amour les empêche de vouloir s’entre-tuer et qu’il y a plus à explorer dans les histoires de ces variantes.

Mais juste au moment où il semble Et si… ? a trouvé un nouveau chapitre de la vie du capitaine Carter qui mérite d’être approfondi, la série change de vitesse en la sortant de la réalité de « Hydra Stomper » et en se concentrant sur l’un des nouveaux visages les plus inspirés de cette saison.

Des membres de la tribu de Kahhori sont témoins de ses capacités.

De la même manière que Et si… ?Le tout premier épisode de a immédiatement consisté à recadrer Peggy Carter comme le héros et visage de son histoire (plutôt qu’un intérêt amoureux héroïque), « Et si… Kahhori a remodelé le monde ? établit une jeune femme Mohawk nommée Kahhori (Devery Jacobs) comme l’une des personnes les plus puissantes de toutes les réalités.

Après que le Tesseract se soit écrasé dans l’Amérique précoloniale et ait transformé un lac ordinaire en une sorte de portail considéré par les habitants comme maudit, Kahhori est l’une des rares personnes de son village assez courageuses et curieuses pour se promener près de l’eau rougeoyante. Lorsque les conquistadors espagnols à la recherche de la Fontaine de Jouvence arrivent avec des fusils et envisagent de raser la Terre jusqu’à ce qu’ils trouvent la célèbre merveille, Kahhori et son frère Wahta (Kiawentiio) sont obligés de courir pour sauver leur vie, la poursuite culminant lorsque Kahhori est abattu et tomber dans le lac.

La plupart de Et si… ?Les épisodes de ont mélangé des éléments majeurs d’un ou deux des projets plus anciens de Marvel en quelque chose qui a fini par se sentir légèrement différent. Mais la façon dont « Et si… Kahhori remodelait le monde ? retravaille les fils de discussion de Panthère noire : Wakanda pour toujours et Thor : Ragnarök et les transforme en quelque chose qui semble véritablement distinct est impressionnant. « Et si… Kahhori remodelait le monde ? » – dont les personnages autochtones parlent presque entièrement en langue mohawk – présente le colonialisme occidental comme une sorte de Ragnarok pour le peuple de Kahhori.

L’épisode montre à quel point la conquête de l’Amérique du Nord par l’Espagne a été étayée par une croyance raciste dans l’infériorité inhérente des peuples autochtones et à quel point cette idéologie est empoisonnée. Mais l’histoire d’origine de Kahhori est également une célébration de la culture iroquoise, et elle montre très explicitement à quel point la résistance violente des peuples autochtones au colonialisme de peuplement sous toutes ses formes est justifiée. Un certain nombre de films de Marvel ont évoqué des idées similaires dans le passé. Mais même à la suite du Panthère noire films, il est quand même quelque peu surprenant de voir un récit de marque Disney être aussi direct dans sa condamnation du colonialisme occidental étant donné la façon dont le directeur du studio, Bob Iger, a a récemment fait part de son désir s’éloigner des projets axés sur la « messagerie ».

Kahhori ouvre un portail.

Mais la chose la plus prometteuse à propos des débuts de Kahhori est la façon dont elle, comme le capitaine Carter, semble sur le point de devenir un incontournable au sein du MCU, du moins du côté de Disney Plus.

La façon dont « Et si… Kahhori remodelait le monde ? présente spécifiquement certains de Et si… ?Les décors plus inspirés de et se terminent par son départ de sa réalité avec Doctor Strange sont intéressants en eux-mêmes. Mais ce qu’il y a de plus intrigant Et si… ? à ce stade, c’est comment il semble utiliser chaque saison pour cultiver des personnages centraux bien placés pour exister dans le nouveau multivers qui montre comme Loki ont construit. Il a été difficile de comprendre comment Marvel prévoit de garder le MCU frais, excitant et cohérent après l’inégalité c’est défini son pivoter vers une narration multiversalemais dans des personnages comme le capitaine Carter et Kahhori, vous pouvez voir une partie d’un chemin à parcourir.

Avec seulement trois épisodes restants, il ne reste que beaucoup plus de temps à l’écran pour Kahhori. Et si… ? cette saison. Mais avec elle maintenant sur le plateau de jeu, et avec plus de quelques stars invitées surprenantes qui reviennent pour reprendre de grands rôles, Et si… ?La finale de la saison deux de ‘s donne l’impression que cela pourrait être quelque chose de spécial et qui mérite d’être surveillé à mesure qu’il se rapproche.

Source : Actual News Magazine du 28/12/2023